Les
aménagements des territoires
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Le projet de barrage de Charlas Les auteurs de ce dossier ont placé leur documents sous licence creative common. Pour lire les termes de ce contrat cliquez sur l'icone :
Auteurs
: DEBOUDACHER Fabien , MARQUES Rémi , LAFARGUE Julien I/ Présentation : le projet et ses objectifs. a)
Les objectifs du projet. b)
Les moyens c)
Les acteurs. d)
Historique du projet. II/ Les limites éventuelles du projet et les alternatives envisagées. a) Barrage et préoccupations économiques. b) Barrage, risques et envirronnement. c)
Une adhèsion semble-t-il limitée au projet. d)
Des alternatives au projet ?
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Introduction : Notre travail sur l'aménagement du territoire concerne le projet de construction du barrage de Charlas. Ce projet a pour objectif de palier à une pénurie d'eau en période d'étiage. Ce barrage concerne la Garonne et ses affluents. Notre développement sera guidé par la question suivante : Quels sont les enjeux et les limites de la construction du barrage de Charlas?
a)
Les objectifs du projet. Le site du projet se situe à une quinzaine de kilomètres au Nord de Saint-Gaudens (en Haute-Garonne) Il concernerait cinq communes : Charlas, Saman, Cardeilhac, Sarremezan et Saint-Lary . Auteur : M.LAFARGUE Julien b)
Les moyens
c)
Les acteurs. d)
Historique du projet. II/ Les limites éventuelles du projet et les alternatives envisagées. a) Barrage et préoccupations économiques. -Dans le domaine agricole. La sécheresse de l'année 2003 nous a fait prendre conscience de l'importance de l'eau dans notre société et de notre difficulté à réguler nos consommations. C'est afin de répondre à un besoin important en eau en période estivale qu'a été imaginé la construction d'un barrage à Charlas bien avant 2003, dans les années soixante dix. En été, cette eau restituée devrait servir principalement à répondre aux forts besoins de l' agriculture, principalement celle du maïs.Cette culture céréalière nécessite, en effet, de très fortes quantités d'eau. Un hectare de maïs nécessite entre deux mille et deux mille cinq cent mètres cube. On a constaté que depuis trente à trente cinq ans, l' irrigation a été multipliée par six, et que le nombre d' agriculteurs a lui été divisé par deux, cela contribuant ainsi à une industrialisation de l' agriculture. La monoculture du maïs est la conséquence de cette industrialisation. On a demandé aux agriculteurs de produire fortement cette céréale dans les années soixante dix en les subventionnant. Aujourd'hui, ces derniers se retrouvent avec du matériel d' irrigation à amortir. Les subventions attribuées au maïs contribuent donc à cette monoculture. En France, environ cinquante pour cent de l' irrigation du maïs est concentrée en Midi-Pyrénées et en Aquitaine. Le département du Gers, avec environ soixante quatre mille hectares de terres irriguées consomme autant qu'une population humaine de quarante deux millions d'individus. Sur le bassin de la Garonne-Gascogne, l' irrigation correspond à une consommation de cent vingt millions de personnes. Le barrage de Charlas répond donc avant tout à un souci d' irrigation. La question qui peut être posée est celle de la pertinence de cette irrigation pour développer une activité qui ne serait peut-être pas adaptée. -dans le domaine du tourisme. La construction du barrage pourrait avoir des conséquences sur le tourisme vert développé dans la région. Le barrage serait en effet vide en été. Cela rendrait le secteur moins attractif. Cependant en aval du barrage, la Garonne conserverait un débit satisfaisant. Peut-être alors disparaîtrait cette image d'une Garonne asséchée et donc plutôt répulsive en été. - pour un usage industriel. Il faudrait ici vous inquéter de savoir pourquoi, il est nécessaire de soutenir le débit de la Garonne en aval. ( Voir Golfech) . b) Barrage, risques et environnement. D'abord, la situation géographique n'est pas considérée comme propice à une telle construction par certaines associations. En effet, le projet est situé sur une zone potentiellement sismique. Nous pouvons imaginer les conséquences dramatiques d'un glissement de terrain à cet endroit là sur les villages proches. Une conséquence importante de la construction d' une telle retenue d'eau est que cette eau stockée stagne pendant plusieurs mois. Cela engendre un processus d' eutrophisation. L' eutrophisation est un processus naturel de pollution d' un écosystème aquatique. On peut simplifier le processus grâce a ce schéma :
Dans un premier temps, le milieu reçoit une quantité importante de nutriments assimilable par des algues. Ces nutriments dont le phosphore (contenu dans les phosphates) et l' azote (contenu dans l'ammonium, les nitrates, et les nitrites) sont utilisés en agriculture dans des engrais ou des pesticides, cela accélèrant considérablement le processus naturel. Dans un deuxième temps, l'apport de ces substances entraîne donc une multiplication importante d' algues, notamment en surface. Les algues ont, en effet besoin de lumière pour faire leur photosynthèse. Dans
un troisième temps, une fois en excès, les algues viennent
à se décomposer et former une couche de matière organique
au fond de l' étendue d'eau. Au fond de cette étendue, des
bactéries aérobies (nécessitant de l' oxygène
pour se développer) prolifèrent et dégradent ces
matières organiques tout en consommant l' oxygène présent
en profondeur. Ces bactéries envahissent le milieu, le milieu n'étant
pas brassé, aucune ré-oxygénation n'est possible.
La vie aquatique disparaît peu à peu à cause des algues
en surface empêchant toute lumière de passer. Enfin, on obtient
un milieu très peu oxygéné avec d'importants dépôts
organiques. Il important de souligner que ce processus est naturel, l'Homme
contribue seulement a l'accélération du processus. Des températures
élevées favorisent le processus, en effet la solubilité
de l' oxygène diminue lorsque la température augmente. L' oxygène n'est pas la seule préoccupation à avoir, il s'ajoute un autre problème du point de vue la qualité de cette eau. En effet, la proximité de cultures peut entraîner une pollution au pesticides et au engrais. La quantité d' eau dans les courts d' eau étant faible en été, la concentration de ces produits en serait plus importante. c)
Une adhèsion semble-t-il limitée au projet.
( Attention, cette enquête n'a pas de valeur scientifique. La population consultée n'ayant pas fait l'objet d'un échantillonage- note du professeur) d) Des alternatives au projet ? Le projet présentant un coût élevé pour sa construction, tout contribuable est en droit de se demander s'ils existent des solutions alternatives.Les associations de défense contre la construction du barrage reprochent une vision trop simpliste du problème. En effet, on leur reproche de penser que faire un stock d'eau résoudrait les problèmes. Des demandes d'études ont été faites pour envisager des solutions alternatives au projet. Lesquelles n'ont abouties à de réelles actions.Des associations proposent des solutions alternatives. Certaines associations dénoncent le fait que le SMEAG ne prenne pas en compte l'évolution du climat dans les années à venir. Si le projet du barrage venait à voir le jour, sa mise en service ne se ferait qu'en 2010, voire 2012. Si le climat continue d' évoluer de la même manière que les années précédentes, il sera alors intéressant pour EDF de turbiner pour produire de l' électricité grâce à des barrages dans les Pyrénées. En effet, l' évolution vers des températures plus chaudes du climat entraînerait une demande plus forte d' électricité en période estivale pour faire fonctionner des climatiseurs ou tout système de refroidissement. L'eau ainsi libérée permettrait de palier au manque d'eau en été. Le stock d'eau EDF dans ses barrages Pyrénnéens est estimé à un milliard de mètres cube. En libérant soixante et un millions de mètres cube, et en combinant avec d'autres solutions, la construction du barrage pourrait être évitée. Cependant, cette proposition a des limites. Si EDF, turbine intensivement on peut se poser la question de la reconstitution des réserves pyrénéenes. Surtout dans un contexte de plus en plus probable de réduction des précipitations. La solution se trouve aussi peut-être à l'origine du problème. La production de maïs nécessitant une quantité importante d' eau, il serait préférable dans les zones sujettes au manque d' eau comme Charlas de privilégier des cultures nécessitant moins de ressources. Nous pouvons penser à des cultures de cultures sèches comme le blé, le tournesol, le sorgho etc... Et envisager une rotation dans les cultures pour ne pas appauvrir les sols, ce qui n' est pas toujours considéré dans la monoculture du maïs. Un des meilleurs moyens de promouvoir ces cultures serait de subventionner les agriculteurs dans les région sensibles. Selon le Comité de Défense Contre le Barrage de Charlas, et son président, Rémy Martin, dix à quinze pour cent des agriculteurs seraient favorables à une modification de leur mode de production.
Réalisé par M.DEBOUDACHER Fabien
Attention, il faudra peut-être supprimer cet argument. Je ne vois toujours pas comment il peut constituer une alternative possible.
Il
faudra faire ici un organigramme avec au centre le Barrage et aux quatre
points cardinaux les élèments sur lesquels la construction
du barrage peut avoir un impact. Il s'agira ensuite de faire apparaître
les interactions positives et négatives. Site
de l' académie de Toulouse Site
du "Comité de Défense Contre le Barrage de Charlas":
Pour écouter l'émission cliquez ici :
Nous
remercions particulièrement M. MARTIN Rémy (
Identifiez M. Martin) pour nous avoir consacré du temps
lors de son interview , mais aussi toutes les personnes ayant bien voulu
répondre à notre sondage. |
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