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L'introduction des ours dans les Pyrénées

Auteurs : Cipré Carine, Régnaud Joséphine, Cordier Elodie

Sommaire :

Introduction:

I/Histoire de l'ours brun dans les Pyrénées.

a) Une espèce dont les effectifs régressent depuis longtemps.

b) La situation récente.

c) Le choix de réintroduire l'Ours dans les Pyrénées.

II/ Des enjeux écologiques.

a) La sauvegarde d'une espèce en voie de disparition… pour maintenir de la biodiversité.

b) L'intégration dans le Parc Naturel des Pyrénées.

c) L'introduction de l'ours : une nécessité écologique.

III/ Des enjeux économiques.

a) Une difficile cohabitation avec le pastoralisme.

b) Alternatives et aides.

c) Mais la possible valorisation des produits régionaux avec l'image de l'ours.

d) L'introduction de l'ours et le tourisme.

Conclusion :

 

 
Emissons

 La communauté de communes du Grand Auch .

Références de consultation
Date de réalisation :
mars 2007
Date de consultation :
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Météo locale :
 
   

Introduction:

L'introduction de l'ours dans les Pyrénées participe à l'aménagement du territoire à l'échelle régionale. L'ours est une espèce en voie de disparition. Au début du XX ème siècle l'espèce avait été classée nuisible, elle a été chassée et beaucoup d'ours ont été capturés. Ce qui explique disparition accélérée. Donc, depuis des années, il y a une réintroduction de l'ours slovène dans les Pyrénées afin de sauvegarder l'espèce, et favoriser ainsi la biodiversité. Actuellement, il y a une vingtaine d'ours dans les Pyrénées. Sa réintroduction est aujourd'hui freinée par des manifestations notamment de la part d'éleveurs.

Tout le monde n'est pas d'accord avec cette introduction qui n'apporte pas que des avantages. Quels sont les enjeux de l'introduction de l'ours dans les Pyrénées?

Nous verrons dans un premier temps que l'histoire des ours dans les Pyrénées remonte à très longtemps, puis nous aborderons les enjeux écologiques. Enfin, nous verrons les enjeux économiques de cette introduction de l'ours dans les Pyrénées.

I/Histoire de l'ours brun dans les Pyrénées.

Précisez ici la source du document.

a) Une espèce dont les effectifs régressent depuis longtemps.

Après avoir autrefois occupé une très grande partie des régions de l'Eurasie, la place de l'ours dans les montagnes n'a cessé de régresser sous la pression humaine. Le recul de l'ours brun en France débute très tôt, dès l'époque romaine. Jusqu'au XVIème siècle, on peut encore l'observer dans les Alpes, le Jura, le Massif Central, les Pyrénées et les Vosges. Il disparaît ensuite de la quasi-totalité du Massif Central et des Vosges à la fin du XVIIIème siècle. Après la Révolution Française, l'utilisation des armes à feu va favoriser une chasse intensive : primes d'abattage, vente de la fourrure, utilisation de la viande à des fins culinaires et thérapeutiques sont autant de " motivations " pour traquer l'ours, et, dans le même temps, effectuer une destruction massive de l'espèce. Au milieu du XIXème siècle, l'ours brun ne subsiste plus que dans quatorze départements des Alpes, du Jura et des Pyrénées . Il est ensuite classé comme nuisible, processus qui accélère sa destruction. Au début du XXème siècle, seules les Alpes et les Pyrénées sont encore peuplées. Dans les Alpes, la dernière observation est faite en 1937.

b) La situation récente.

Aujourd'hui, l'ours ne subsiste plus que dans les Pyrénées sur le territoire français. Au début du XXème siècle, on estime qu'il y a environ 150 ours présents dans l'ensemble du massif pyrénéen. Il en reste environ 70 en 1954. La population se fragmente ensuite en deux noyaux : l'un à l'ouest (Pyrénées Atlantiques et Hautes-Pyrénées) et l'autre au centre (Ariège et sud de la Haute-Garonne). L'interdiction de la chasse à l'ours intervient en 1962. A partir des années 1970, les instances internationales prennent conscience de la nécessité de protéger l'espèce. Un plan de sauvegarde est mis en place par le gouvernement français au début des années 1980 mais ne permet cependant pas de freiner la régression. A la fin des années 1980, le dernier ours disparaît du noyau central. Il ne reste que 7 à 8 ours bruns dans le noyau occidental. A cette période, la disparition de l'ours dans les Pyrénées parait imminente.

c) Le choix de réintroduire l'Ours dans les Pyrénées.

Sous l'impulsion d'acteurs locaux, l'Etat, avec le soutien de l'Union Européenne, décide alors la mise en place d'un programme de restauration et de conservation de l'ours brun dans les Pyrénées. Une réintroduction est effectuée : trois ours bruns, de la même espèce que les ours des Pyrénées, sont capturés en Slovénie et relâchés dans les Pyrénées centrales en 1996 et 1997. En effet, il était impossible de se servir d'ours en captivité, car ceux-ci ont perdu leur nature sauvage et présenteraient des risques élevés de comportements anormaux. Il était donc nécessaire de prélever les animaux depuis un autre pays, le pays source, au sein d'une population sauvage d'ours bruns dont les caractéristiques se rapprochent le plus possible de celles de nos ours. A partir de critères génétiques, écologiques et sanitaires quatre pays ont d'abord été retenus : la Suède, la Bulgarie, la Slovénie et la Slovaquie. Cependant, la Slovénie représentait le meilleur compromis entre ces différents critères. En Slovénie, le cheptel d'ours est important, environ 8000 à ce jour. Les ours issus de la réintroduction se sont adaptés à leur nouveau milieu. Plusieurs naissances ont eu lieu mais également quelques cas de mortalité, dans des proportions qui sont toutefois celles habituellement observées pour l'espèce. Avec les quelques ours de souche pyrénéenne qui vivent entre dans les montagnes, on dénombre actuellement quatorze à dix huit ours bruns sur l'ensemble des Pyrénées :

- dans la partie occidentale du massif : trois mâles adultes (" Aspe Ouest, Camille et Néré) et un ourson mâle de l'année.

- dans la partie centrale et orientale : dix à quatorze ours, deux femelles adultes (Ziva, Caramelles), deux à trois mâles adultes (Pyros, Boutxy, et peut être Kouki dont on reste sans nouvelles depuis 2003), deux femelles d'au moins un an et demi identifiées par la génétique (et deux jeunes d'un an et demi observés visuellement : la question est de savoir s'il s'agit de deux femelles précédentes ou de deux individus supplémentaires !) , deux ours nés en 2000 de Ziva, un à deux ours nés en 2002 de Ziva et enfin un ourson né en 2004.

Il faut ici une carte des Pyrénées où apparaissent les deux zones de peuplement par les ours. ( Voir exercice cartographique 1)

II/ Des enjeux écologiques.

a) La sauvegarde d'une espèce en voie de disparition… pour maintenir de la biodiversité.

Nous pouvons, dans un premier temps, remarquer que les enjeux écologiques de la réintroduction des ours dans les Pyrénées sont très importants. En effet, si de nouvelles réintroductions ne sont pas effectuées rapidement, le risque d'extinction de cette population en Béarn (mais également dans l'ensemble du massif) reste très élevé si l'on considère l'effectif actuel beaucoup trop faible pour pérenniser la présence de l'ours . Si l'ours disparaît définitivement, il entraînera avec lui la disparition du patrimoine naturel si aucune mesure n'est prise dans les meilleurs délais pour restaurer cette population. Cette situation doit être analysée avec rigueur et sérieux en n'écartant aucune question. L'ours brun fait partie d'un patrimoine naturel riche, unique et diversifié qui donne à ce patrimoine une valeur esthétique, culturelle, scientifique et économique et c'est pourquoi il importe de la préserver et de la transmettre aux générations futures. Nous sommes les dépositaires et les responsables de cette biodiversité, qui est une dimension essentielle du vivant. Elle est porteuse du potentiel évolutif qui garantit la capacité d'adaptation des espèces et des écosystèmes face aux changements global.

b) L'intégration dans le Parc Naturel des Pyrénées.

Afin de préserver ce patrimoine, le Parc National des Pyrénées a été créé . C'est un très grand espace (252000 hectares en tout, qui compte 84 communes et plus de 40 000 habitants) pourvu d'un patrimoine naturel très riche, où l'on peut admirer les plus beaux paysages des Pyrénées. Il regroupe en outre de nombreux animaux spécifiques de la région, comme certains rapaces…Une grande importance est évidemment accordée à l'ours : en effet, le parc national entretient des relations très privilégiées avec les éleveurs, les bergers, car il a pour mission d'expertiser (mais également d'indemniser) les dégâts faits sur les troupeaux. Le parc National des Pyrénées est de plus un partenaire actif du réseau " ours brun " (ce réseau est chargé d'identifier les traces potentielles d'ours retrouvées dans la région). Ce parc est donc un modèle en tant que préservation du patrimoine pyrénéen. Son but est de montrer aux touristes que les Pyrénées ont la chance de posséder des richesses naturelles exceptionnelles et qu'il faut, par conséquent, les sauvegarder au maximum.

c) L'introduction de l'ours : une nécessité écologique.

Non seulement, la sauvegarde d'une espèce en voie de disparition dans les Pyrénées est nécessaire, mais en outre la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées est bénéfique écologiquement. En effet, il y a un besoin de grands prédateurs dans les Pyrénées : leur présence contribue notamment à la régulation des populations d'ongulés forestiers (sangliers, chevreuils…) dont les effectifs sont en grande augmentation pour des raisons variées. Or ces espèces ont actuellement un impact fort sur les milieux forestiers. Cependant, nous pouvons noter que les ours introduits dans les Pyrénées étaient, en Slovénie, habitués à vivre dans les forêt : or, le milieu de réintroduction est montagnard ! L'ours est donc dans " l'obligation " de s'adapter à ce nouveau milieu…D'où l'augmentation des risques d'attaques ou de dérangement par ces ours, car ils ne sont pas habitués à avoir à proximité de leur lieu de vie des habitations…Mais surtout, l'ours, en tant que grand mammifère, espèce omnivore et prédateur de caractère plutôt opportuniste, est un indicateur de la qualité de l'écosystème du milieu montagnard. Si celui-ci peut accueillir et intégrer des grands prédateurs, c'est un signe de qualité du degré de complexité du milieu et donc de sa richesse. De plus, la réintroduction des ours va permettre de repeupler les Pyrénées et de redonner à la région un patrimoine culturel et histoire imminent. Faut il encore que des introductions d'ours soient faites régulièrement, car lors des dernières tentatives, des " accidents " ont eu lieu : ainsi, l'ours " Cannelle " a été tuée par un chasseur en novembre 2004 (le procès est en cours) ce qui a provoqué la fureur et l'indignation des partisans de l'introduction. A ce rythme là, il est très peu probable que les Pyrénées soient repeuplées en ours de manière efficace et durable, si une meilleure protection n'est pas mise en place.

Conclusion : Réintroduire l'ours permet donc de maintenir le patrimoine naturel des Pyrénées. Cette richesse écologique est susceptible de rendre la région attractive notamment pour les touristes. Mais la réintroduction de l'ours peut perturber, modifier des activités humaines. On peut donc noter certaines interactions entre la société, la faune reconstituée. Ceci nous amène à présent, après avoir abordé les enjeux écologiques, à nous intéresser à l'aspect économique de la question .

III/ Des enjeux économiques.

a) Une difficile cohabitation avec le pastoralisme.

En plus des enjeux écologiques liés à la réintroduction des ours dans les Pyrénées, nous pouvons également constater des enjeux économiques importants.

Tout d'abord, les " anti-ours " (des bergers principalement, mais également des associations qui les soutiennent) se plaignent d'attaques violentes des ours sur leur bétail, les moutons étant particulièrement touchés.

Source du documents ? Mentionnez si possible le lieu et reinscrivez la date.

Des troupeaux entiers ont été décimés dans la région midi Pyrénées, dans le Béarn plus exactement. Malgré les nettes compensations de l'Etat en matière de perte de bétail, les bergers sont en colère, et n'hésitent pas à affirmer que l'élevage des bêtes est absolument incompatible avec la réintroduction des ours dans les Pyrénées. En effet, le ministère de l'écologie et du développement verse aux bergers une prime de dérangement à hauteur de 115€ destinée à compenser le surcroît de travail lié à la recherche des animaux, au rassemblement des troupeaux, à la participation d'une expertise…Une indemnité de manque à gagner de 10% du prix des bêtes victimes avec un minimum de 46€, équivalent au prix d'un agneau est aussi versée pour compenser les pertes indirectes (stress du troupeau….).

INDEMNISATION.

Cependant, certains dommages ne sont pas compensés, notamment les dommages qui ne peuvent être constatés (bêtes disparues, par exemple).Ceci explique la colère des bergers. Par exemple, Marie-Lise Broueilh, Présidente de l'AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) de Bagnères-Gavarnie et présidente de l'ADDIP (Association pour le Développement Durable de l'identité Européenne), bergère de métier qui nous a accordé une interview, nous parlait d'une attaque de troupeau de béliers qui s'est déroulée juste au dessus de ses propres troupeaux : la berger a perdu ses quatre béliers reproducteurs, mais il était malheureusement trop tard pour en racheter d'autres et pour les intégrer au troupeau.

HISTOIRE DU BERGER.

Le berger a donc dû attendre septembre pour pouvoir saillir les brebis : par conséquent, les agneaux ne sont nés qu'au printemps et n'ont pas donné le même rendement. Il a mis environ deux à trois ans pour récupérer un troupeau " normal ".

Pour Marie-Lise Broueuilh, (voir par ailleurs), la cohabitation entre l'ours et les activités d'élevage est donc désormais difficile. Elle a annoncé dans la presse locale, à l'occasion d'une violente manifestation qui a eu lieu à Arbas le 1er avril 2006 : " Je rejette le concept des Pyrénées sauvages. Le retour de l'ours menace le pastoralisme et oblige les bergers, de moins en moins nombreux, à revenir à des conditions de travail d'un autre temps ". Selon elle, les ours empêcheraient les bergers (de moins en moins nombreux dans les Pyrénées) d'effectuer leur travail de manière correcte. Ils seraient obligés de revenir à des conditions de travail antérieures, faisant ainsi baisser les rendements des élevages, entraînant donc une perte considérable de revenus.

b) Alternatives et aides.

Certaines alternatives sont envisageables afin de limiter les dégâts et de maîtriser les conséquences de l'introduction de l'ours : l'accent est mis sur la garde permanente des troupeaux par un berger, l'utilisation de chiens Patou et de parcs électrifiés pour protéger les animaux. Mme Delmas ( Il faut absolument identifier Mme Delmas) nous parle des chiens patou (cliquez ici) .Grâce à ses aboiements et à son placement, le Patou sera dissuasif pour la plupart des chiens divagants et autres prédateurs (il est important de noter que la mise en place dans les montagnes de ces chiens de protection est entièrement financée par le ministère de l'écologie du développement durable, Nelly Olin en étant la ministre). Cependant, on obtiendra une efficacité optimum de ces chiens si le troupeau est dans un parc clôturé. Ce parc a pour principal but de rassembler les brebis en cas de problème, et il facilite donc l'intégration du chien Patou au sein du troupeau.

(Photo "La Buvette des Alpages")

Ces mesures permettent de réduire les attaques causées par les ours, bien qu'assez contraignantes pour les berger qui doivent être beaucoup plus vigilants, passer plus de temps avec leur troupeau : un manque à gagner, qui, selon Marie-Lise Broueuilh, n'est pas du tout pris en compte par l'état et donc pas indemnisé.

Finalement, le coût moyen annuel du programme financé par le ministère de l'écologie et du développement durable, sur les cinq dernières années, est d'environ 1,3 millions d'euros. Une grande part du coût du programme "ours"porte sur les mesures de soutien au pastoralisme. Le programme ours a permis de conforter près de 100 emplois de bergers. Pour l'indemnisation des dommages le montant s'élève à 71 952 euros et l'aide au gardiennage s'élève à 270 774 euros. Pour l'animation et l'aide à l'achat et à l'utilisation de chiens Patou le montant s'élève à 149 424 euros. En ce qui concerne les actions pastorales le montant s'élève à 218 378 euros. Le total du budget annuel en moyenne sur cinq ans, s'élève à 1 282 988 euros. Les dommages d'ours représentent en moyenne 300 bêtes par an sur l'ensemble d'une exploitation agricole de brebis ou de moutons de 573 000 têtes (soit environs 0,03%).Si l'impact de l'ours à l'échelle de l'économie pastorale pyrénéenne peut paraître assez modeste au travers des chiffres globaux, il n'en est pas moins sensible. Il porte d'abord préjudice, en cas d'attaques de troupeaux, à une activité dont la rentabilité est précaire, et l'impact est alors concentré sur l'exploitation qui la subit. Pour les éleveurs concernés, les attaques d'ours constituent donc une contrainte réelle. Et c'est pour cela qu'un renforcement du soutien aux mesures de protections et un appui à la cohabitation sont indispensables selon eux.

c) Mais la possible valorisation des produits régionaux avec l'image de l'ours.

De la même manière, nous pouvons dire que les enjeux économiques de la réintroduction des ours dans les Pyrénées dépassent le simple cadre de l'élevage, et s'étendent jusqu'à l'utilisation de l'image de l'ours pour valoriser la vente de produits spécifiques à la région. En effet, la présence de l'ours brun dans le massif des Pyrénées constitue une caractéristique naturelle et culturelle propre à ce territoire en France. Cette espèce assez emblématique de la région peut donc contribuer par son image à valoriser des produits et des activités de qualité caractéristiques dans les Pyrénées. En effet, depuis de nombreuses années, le pastoralisme connaît des difficultés pour se maintenir dans la montagne. Seuls les produits de qualités parviennent à générer des prix de vente compensant les coûts de production plus élevés. L'artisanat pyrénéen participe de façon importante à la vie économique du massif. Ainsi, les savoir faire artisanaux nouveaux répondent à une demande plus récente, et contribuent au dynamisme économique des activités de montagne.

La valorisation de produits pyrénéens de qualité s'appuyant sur la présence de l'ours, symbole d'un environnement préservé, a donné lieu à plusieurs actions : tout d'abord, un programme nommé " Programme Pé Descaous " a été créé en 1994 par le fonds d'intervention éco-pastoral avec l'association " les bergers du Haut Béarn ". L'objectif était de produire un fromage fermier de façon traditionnelle, en estives, et de le commercialiser en utilisant l'image de l'ours. Cette dernière est matérialisée par une empreinte de patte d'ours sur la croûte, symbole de la qualité du terroir. Une trentaine de bergers fromagers participent au programme et une vingtaine de tonnes de fromage est produite en moyenne chaque année, en majorité du fromage de brebis .

(Photo FIEP- Identifiez cet organisme)

d) L'introduction de l'ours et le tourisme.

Au niveau du tourisme, nous pouvons également voir que la réintroduction des ours joue un rôle très important.

Nous pouvons, en effet imaginer un impact positif sur cette activité pyrénéenne. L'image de l'ours peut attirer les touristes dans les Pyrénées et faire décoller de nombre de visiteurs. Par exemple, en novembre 1993 (date de la première réintroduction d'ours dans les Pyrénées), un pépiniériste de Montauban a recueilli deux ours, dont une femelle qui mit en bas en 1996. Les élèves des écoles de la vallée Aquitaine ( précisez, qu'entendez-vous par vallée aquitaine ? ) décident de baptiser ce bébé ours Myrtille : chacun aura compris l'intérêt d'associer les enfants à la fête ; la fréquentation annuelle de la ville de Borce où est née Myrtille connaît un joli bond de 22 000 à 32 000 visiteurs en 1997.

(carte pour situer la ville de Borce). A ne pas oublier .

L'image de l'ours peut donc rendre une région attractive.

Mais plusieurs remarques doivent être faites pour nuancer ce tableau. En effet, les pratiques des bergers jouent un rôle environnemental fondamental en assurant l'entretien de paysages ouverts et d'écosystèmes biologiquement diversifiés : ainsi, lorsque les ours sont réintroduits, les bergers ne peuvent plus se permettre de laisser leur bétail brouter l'herbe n'importe comment. Auquel cas les sentiers et les paysages ne sont plus entretenus comme avant, et comme nous le faisait judicieusement remarquer Marie-Lise Broueilh, des itinéraires de randonnées risquent d'être perturbés, voire radicalement fermés à cause de la non activité des bêtes à proximité des sentiers de randonnées. En effet, ce n'est pas une " multitudes de brigades vertes qui vont nettoyer de la même façon qu'un animal " (M.L.B) les sentiers. Le retrait du pastoralisme risque donc d'entraîner la disparition des sentiers de randonnées familiaux et agréables accessibles au grand public. Ceux-ci deviendraient, en effet , impénétrables.

Mme BROUEILH nous parle de l'activité touristique de la région.

IV/ Synthèse.

Au point de vue géographique, l'environnement constitue l'ensemble des éléments naturels (eau, air, sous-sols, sol, faune, flore) et socio-économiques qui définissent le cadre, les conditions de vie d'une personne ou d'une population. Par conséquent, l'environnement regroupe les éléments qui entourent l'homme, naturels d'une part (cités précédemment), mais artificiels d'autre part : habitations, barrages, constructions d'usines…Au terme de notre étude, nous avons démontré que l'introduction de l'ours dans les pyrénées était à l'origine de nombreuses interactions dans l'environnement pyrénéen. La question est donc complexe.

Avant la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées.

Après l'introduction de l'ours dans les Pyrénées.

Auteurs : Cipré Carine, Régnaud Joséphine, Cordier Elodie

En conclusion, nous pouvons dire que l'introduction de l'ours du point de vue écologique permet de sauvegarder l'espèce en voie de disparition et de protéger le patrimoine pyrénéen. En protégeant l'environnement Pyrénéen , on préserve ainsi les milieux où l'ours peut être introduit et donc en même temps d'autres espèces végétales et animales. De plus, du point de vue économique, l'ours permet de développer le tourisme, il peut attirer des gens voulant voir les ours. Cependant, il peut aussi les repousser en provoquant la peur. Sa présence valorise les produits pyrénéens car c'est une figure emblématique, les artisans comptent sur l'image de l'ours pour augmenter leurs ventes. Par contre, nous avons vu que la cohabitation entre le patoralisme et l'ours pouvait être difficile. Les attaques pouvant causer des dégats difficilement surmontables pour des activités pércaires. L'introduction de l'ours peut donc avoir des inconvénients. Aujourd'hui, il y a une vingtaine d'ours dans les Pyrénées. Est-ce que cette réintroduction permettra repeuplement durable des Pyrénées par les ours ? Cette réintroduction pourra-t-elle être pérennisée compte-tenu des difficultées rencontrées ?

Bibliographie :

1) http://www.pyrenees-team.com/pteam/dossiers/ours/2006

Organisation/Auteur du site : Pyrénées Team, guide de randonnées (entre autres).

Date de création du site : 2000 (aucune précision supplémentaire)

Date de rédaction des articles sur les ours : juillet et août 2006

Date de consultation du site : 20/09/2006

2) http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-CommunicationMinistre13-01-2005.htm

Organisation/Auteur du site : site d'un particulier réalisé par Louis DOLLO Date de création du site : 2000

Date de rédaction de l'article : c'est un communiqué de l'ex ministre délégué à l'écologie et au développement, M. LEPELTIER Serge du 13 janvier 2005.

Date de consultation du site : 20/09/2006

3) http://www.demain-la-terre.net/+-Ours-+

Organisation/Auteur du site : " l'Equipe de Demain-la-terre ", c'est-à-dire une association de citoyens désireux de faire avancer les choses en matière d'environnement et de protection des espèces.

Date de création du site : 2005

Date de rédaction de l'article : 9 juin 2005 Date de consultation du site : 20/09/2006

4) http://ours-loup-lynx.info/spip.php?article595

Organisation/Auteur du site : groupe FERUS Date de création du site : 2006

Date de rédaction de l'article : plusieurs articles nous intéressent, ils ont été écrits entre mars et septembre 2006.

Date de consultation du site : 20/09/2006


5) http://loup-ours-berger.org

Organisation/Auteur du site : La Buvette des Alpages

Date de rédaction de l'article : Les articles sélectionnés ne sont que des images

Date de consultation du site : 15/11/2006

6) http://www.fiep-ours.com

Organisation/Auteur du site : FIEP

Date de rédaction de l'article : L'article sélectionné n'est qu'une image.

Date de consultation du site :15/11/2006


Pour écouter l'émission cliquez ici :


Remerciements :

Nous remercions Mr et Mme Nunez ( identifiez les à nouveaux) pour leur participation à l'interview mais aussi Mme Breuilh ( vérifiez l'orthographe et identifiez cette dame) . Nous remercions ensuite les auteurs des sites http://www.loup-ours-berger.org/ et http://www.fiep-ours.com/ pour leurs accords pour l'utilisation de leurs images.

Remerciez surtout votre camarade pour le contact.